Avec la deuxième génération de Corvette, GM s’est finalement imposé sur le marché des voitures de sport, améliorant le véhicule de quelque manière que ce soit afin qu’il puisse égaler les performances de n’importe lequel de ses concurrents européens.
Chevrolet a introduit les phares escamotables et l’avant étroit de la Corvette, mais ce n’était que la pointe de l’iceberg. Sous la carrosserie en fibre de verre, il a amélioré les freins en ajoutant des disques avant et la suspension en introduisant un système indépendant. Pour les pilotes passionnés qui voulaient emmener leur voiture sur la piste, il fournissait même un différentiel positronique.
Le look épuré de la voiture présentait une légère bosse à l’avant, poursuivie par un capot presque plat. Ses ailes avant au profil aérodynamique canalisaient l’air pour qu’il puisse rouler avec moins de turbulences. Grâce à un pare-brise incurvé et à une longue face arrière de la serre en forme de queue de bateau, la Stingray était une œuvre de toute beauté. Les ailes arrière élargies, avec des épaules plus hautes, créaient un look musclé, et ce n’était pas pour rien puisque la voiture pouvait parcourir un quart de mille en moins de 15 secondes. Pour une voiture construite en 1963, c’était remarquable. À l’arrière, les feux arrière ronds jumeaux étaient uniques pour la Corvette.
À l’intérieur, le constructeur automobile a fabriqué la Corvette avec deux sièges à l’avant et une banquette à l’arrière, mais avec de la place pour deux. Peut-être que, pour de très courtes distances, quelqu’un pourrait s’asseoir en diagonale à l’arrière. Le coffre n’était accessible que de l’intérieur puisqu’il n’y avait pas de hayon. Un volant à trois branches avec un espace libre entre neuf et trois heures permettait aux conducteurs rapides d’utiliser correctement la voiture sur une piste.
La Stingray comportait un V8 de 5,4 litres associé à une boîte manuelle à quatre vitesses. De plus, GM proposait la direction assistée en option.