Dans le cadre de son plan de restructuration, Chrysler a présenté la gamme 200 en tant que successeur du modèle Sebring, et elle a apporté une brise d’air frais dans le segment des berlines de taille moyenne.
Ce n’était un secret pour personne que sous la carrosserie flashy se trouvait une plate-forme Mitsubishi plus ancienne de 2006. Heureusement, c’était un bon modèle avec une grande application, même pour les gros véhicules, comme le Dodge Journey MPV. De plus, le nouveau nom a aidé les clients à comprendre que le 200 était le petit frère du vaisseau amiral 300.
À l’avant, la voiture comportait des phares en flèche avec des lignes courbes et des angles vifs. Sa calandre trapézoïdale chromée et inversée ressemblait à certains modèles Chrysler plus anciens depuis les années 40. De ses côtés, la ligne de toit arquée a conservé la même forme que celle utilisée sur la gamme Sebring, y compris les épais montants C arrière, responsables de la visibilité du quart arrière.
À l’intérieur, les concepteurs ont installé un tableau de bord à trois cadrans sous un design de groupe arrondi. Une élégante horloge analogique a pris la première place sur la console centrale, entre les bouches d’aération, tandis que l’écran d’infodivertissement uConnect a trouvé son chemin à mi-hauteur. Ses boutons rotatifs ressemblaient à ceux installés dans quelques Fiat, et ce n’était pas une si bonne nouvelle, mais tant que la marque italienne n’était pas vendue sur le sol américain, les clients ne le remarquaient pas.
Sous le capot, le constructeur a installé un choix de deux moteurs couplés de série à une transmission automatique à six rapports. La version moins chère et moins puissante fournissait toujours 173 ch, ce qui était plus que suffisant pour offrir de bonnes performances.