50 ans après la sortie de la Méhari des années 60, Citroën renoue avec la plaque signalétique et l’attribue à une carrosserie cabriolet à quatre places et à fonctionnement 100% électrique.
Un an avant la sortie de la E-Mehari, Chevron présentait un concept car, le Cactus M Concept, croisement entre une C4 Cactus et la Mehari des années soixante. Cependant, le nouveau modèle n’avait rien à voir avec cela.
A Paris, le service public d’autopartage de voitures électriques Autolib a proposé les véhicules BlueCar, fournis par Vincent Bolloré et dessinés par Pininfarina. Se rapprochant des racines de la E-Mehari, l’homme d’affaires Vincent Bolloré a lancé un véhicule de plage électrique basé sur sa BlueCar, à savoir la BlueSummer.
Une évolution de la Bolloré BlueSummer, la E-Mehari était une bonne affaire pour Citroën et Bolloré, Citroën n’ayant pas eu besoin de construire la E-Mehari à partir de zéro, ne prenant que 8 mois pour concevoir le cabriolet.
Esthétiquement, la E-Mehari n’était pas très différente de la BlueSummer. Avec les passages de roues soulignés de plastiques bruts et la garde au sol surélevée, la 4 places donnait un esprit plutôt « buggy ». L’E-Mehari était une combinaison entre un petit SUV et un cabriolet au style moderne et amusant.
À l’intérieur, l’imprimé hawaïen inspiré du rembourrage du BlueSummer était inhabituel, avec des sièges recouverts de néoprène, le même matériau utilisé pour les combinaisons. Il était imperméable et facile à laver même sous l’eau courante car il séchait rapidement.
La base mécanique était la même que celle du BlueSummer, avec un moteur électrique couplé à une boîte de vitesses automatique et une batterie située sous le plancher.
Malgré une puissance limitée à 68 ch et un poids corporel de 1 405 kg, l’E-Mehari avait une forte accélération grâce au couple maximal immédiatement disponible.