Ford avait besoin d’un SUV pour le marché européen, et Nissan a fait une offre qu’il ne pouvait pas décliner : en construire un ensemble en Espagne.
Alors que la marque japonaise a désigné son modèle comme la deuxième génération du Terrano, Ford a utilisé le nom de Maverick. Les deux véhicules ont été construits sur la même chaîne de montage et étaient disponibles en versions 3 ou 5 portes. Ford a décidé d’utiliser différentes options de package pour ses modèles, pour se différencier, en quelque sorte, de son frère japonais.
Lorsque la voiture a été lancée, l’ère des formes en coin était déjà révolue, mais le Maverick portait encore quelques réminiscences, qui auraient pu être vues sur les phares carrés et la calandre rectangulaire du radiateur. La ceinture de caisse montante était plus évidente que sur le modèle à cinq portes puisque l’empattement était plus court.
À l’intérieur, le Maverick était disponible avec cinq sièges, la dernière rangée étant installée sur l’essieu arrière. Il n’y avait pas trop d’espace pour les jambes des passagers et pas d’espace dans le coffre non plus. Le tableau de bord présentait une disposition semblable à celle d’une voiture, avec une console centrale et un système audio monté en hauteur.
Le véhicule a été construit sur une plate-forme carrosserie sur châssis, avec une suspension avant indépendante et un essieu arrière. Il était propulsé soit par un moteur à essence de 2,4 litres, soit par un turbodiesel de 2,7 litres. Toutes les versions étaient des 4x4 à temps partiel avec une vitesse basse et la transmission standard était une manuelle à 5 vitesses. Selon le marché, une option pour une boîte automatique à 4 vitesses figurait sur la liste des options.