La septième génération de la Honda Civic a été produite sous différentes formes, et la plupart d’entre elles ne ressemblaient pas aux autres.
Le coupé, par exemple, était un véhicule différent de ses compagnons d’écurie.
Alors que la Type R a pris d’assaut le marché européen des voitures à hayon avec son moteur hurlant de 200 ch et 8 000 tr/min, le coupé a reçu une carrosserie plus belle et un moteur qui pouvait à peine baisser le temps de 0 à 100 km/h (0-62 mph) en moins de 10 secondes. Même si ça avait l’air rapide, ce n’était pas si rapide. De plus, le coupé Civic ne partageait pas ses pièces avec ses frères et sœurs. En fait, les versions Civic ressemblaient à des étrangers, pas à des frères.
Le coupé présentait un carénage avant anguleux, avec des phares pointus et une petite calandre sur le capot. Sur le côté inférieur du pare-chocs, le constructeur automobile a installé une prise d’air plus large pour refroidir le moteur et le compresseur de climatisation. Il n’y avait pas de phares antibrouillard sur la version standard, mais des jantes en alliage étaient disponibles à partir du deuxième niveau de finition.
À l’intérieur, la Civic était suffisamment spacieuse pour quatre adultes, mais avec une hauteur libre limitée pour les passagers arrière s’ils mesuraient plus de 6 pieds (1,80 m). Le tableau de bord était plat du côté passager, avec un renflement à l’avant du conducteur pour le groupe d’instruments. Contrairement aux versions à hayon, il comportait un levier de vitesse ou un sélecteur au sol pour les versions à transmission automatique.
Honda a proposé le coupé Civic avec un seul choix de moteur, une unité à essence de 1,7 litre, qui n’était pas disponible sur les autres versions de carrosserie. Il fournissait 120 ch et était couplé à une boîte manuelle à 5 vitesses standard. La suspension indépendante aux quatre roues était bonne pour les virages rapides, mais avec quelques sacrifices du côté du confort.