En Union soviétique, l’industrie automobile était principalement concentrée autour de l’usine Tolyatti, où elle a construit la marque Lada/Zhiguli sous différentes formes.
Il était difficile de cacher les origines de la Fiat 124 sous la carrosserie Lada remodelée et remaniée. Mais les camarades du Kremlin ne s’en souciaient pas trop. Ce qui les intéressait, c’était la voiture pour apporter de précieuses devises étrangères à la situation économique désespérée de la Russie. L’équipe d’ingénieurs a remarqué les différences apportées par les tendances de conception européennes et a amélioré le véhicule déjà ancien.
À l’extérieur, la forme de la voiture était toujours similaire à celle du break Fiat 124 mais comportait des phares carrés au lieu des phares ronds utilisés auparavant. Comme ils ne trouvaient pas de moyen d’installer des pare-chocs en plastique enroulés, ils ont conservé celui en métal utilisé auparavant, mais y ont ajouté des bandes de caoutchouc. À l’arrière, le hayon avant légèrement incliné a été repensé pour faire place à des feux arrière plus proéminents.
À l’intérieur, l’équipe de conception a installé un nouveau tableau de bord avec un groupe d’instruments amélioré. Là, il a placé un indicateur de vitesse plus grand et de petites jauges pendant que le tachymètre était sous-évalué. Même si la plupart des constructeurs automobiles proposaient déjà des vitres électriques, Lada en proposait toujours des à manivelle sans aucune autre option. Comme prévu, la climatisation était toujours indisponible. À l’arrière, le système de pliage simple de la banquette était la seule option pour agrandir le coffre.
Sous le capot, Lada ne pouvait développer un meilleur moteur que ceux installés précédemment et offrait deux options alimentées par des carburateurs. Leur consommation de carburant était mauvaise et les performances étaient loin d’être celles des breaks compacts occidentaux. Le principal avantage de Lada Nova était son prix bas.