La troisième génération du Discovery a été lancée en 2004 et la mise à niveau tant attendue a été une sorte de déception.
La désignation LR3 était destinée au marché américain, poursuivant le nom LR2, qui a été attribué au Land Rover Freelander 2. Alors que les deux premières générations avaient des essieux moteurs, le LR3 a été introduit avec une suspension pneumatique indépendante aux quatre roues. Cela a permis au véhicule d’augmenter ou de diminuer sa garde au sol mais a soulevé des doutes quant à sa durabilité. La deuxième génération du Land Rover Discovery a été une sorte de déception en raison de problèmes de fiabilité.
Sous la propriété de Ford, cette nouvelle génération est venue avec une nouvelle carrosserie spéciale, un mélange entre une carrosserie monocoque et une carrosserie sur châssis. Le résultat était un véhicule plus lourd qu’un monocoque et pas aussi rigide qu’un véhicule à châssis.
Mais la plus grande amélioration est l’introduction du système Terrain Response, qui règle tous les systèmes de la voiture (vitesse, rapport de transfert et différentiels) en fonction de la nature du terrain. Il était capable d’envoyer le plus de couple aux roues qui ont la plus grande traction et ce n’était pas seulement un slogan marketing. Cela a vraiment fonctionné.
Le LR3 était équipé de série d’un moteur V8 AJ41 couplé à une boîte automatique à six rapports et à une boîte de transfert à deux rapports. Un différentiel central à verrouillage progressif contrôlé par ordinateur assurait la traction dans des conditions difficiles. Un différentiel similaire était disponible sur l’essieu arrière pour faciliter la traction.