En 1936, au Salon international de l’automobile et de la moto de Berlin, Mercedes-Benz présente les gammes 170 V, 170 H et 260 D.
La 170 V était un modèle important dans le patrimoine de l’entreprise.
La conception du nouveau 170 V a commencé en 1933 sous la direction de l’ingénieur en chef de la conception, le Dr Hans Nibel, et du designer Max Wagner. La 170 V était moins chère qu’une Mercedes-Benz ordinaire, avec le moteur à l’avant et elle devait être lancée dans trois ans. Et le résultat fut le 170 V.
La version cabriolet partageait le même châssis avec le reste de la gamme W136. Malgré un empattement plus long, le nouveau cadre était d’environ 50 kg (110,2 lb) plus léger et également plus rigide que le cadre en caisson précédemment utilisé dans la 170. La voiture comportait un long capot, une cabine courte et une extrémité inclinée où la roue de secours etait installé. La calandre spécifique à Mercedes-Benz à l’avant était haute et étroite. Contrairement aux autres Mercedes-Benz de cette époque, les phares étaient montés sur les ailes avant et non sur une barre chromée.
C’était le roadster pour ceux qui ne pouvaient pas se permettre un modèle cher et Mercedes-Benz ne voulait pas perdre ces clients au profit de BMW, qui avait déjà un cabriolet 2 places sur le marché. Pour ceux qui souhaitaient un cabriolet à quatre places, Mercedes-Benz a construit le Cabriolet B, qui présentait le même châssis et la même transmission, mais avec une cabine plus longue et un dos plus court.
La 170 Cabriolet A était équipée d’un moteur quatre cylindres en ligne d’une cylindrée de 1,7 litre. Il était accouplé à une boîte de vitesses à quatre rapports. Le cabriolet A était le 170 V le plus cher. Il était équipé du nouvel essieu oscillant arrière, qui permettait un meilleur confort et une meilleure vitesse dans les virages.