Ce fut le dernier relais de la plus grande limousine construite par Opel pour le marché européen et marqua la fin d’une plaque signalétique à succès : la Senator.
Opel avait une longue histoire de fabrication de voitures de fonction pour le marché européen. Des modèles tels que le Kapitan, l’Admiral ou le Diplomat se sont battus pour dominer le segment haut de gamme de la fin des années 60 au milieu des années 70. En 1987, Opel a de nouveau tenté de proposer une voiture capable de rivaliser avec la Mercedes-Benz Classe S et la BMW Série 7 : la deuxième génération de la Senator.
Le sénateur présentait une calandre en forme de grille montée sur la face avant du capot, qui était prolongée jusqu’au sommet du pare-chocs enveloppant. Selon les versions et les options, ses phares rectangulaires et larges sont équipés de lave-glaces et d’essuie-glaces. Le constructeur automobile a placé les clignotants sur les côtés du pare-chocs, à côté des feux de stationnement. Opel a installé des bandes en caoutchouc noir sur le pare-chocs, les ailes et les panneaux de porte pour protéger la voiture des petites bosses de stationnement.
A l’intérieur, le constructeur a installé deux sièges baquets à l’avant et une banquette profilée pour deux à l’arrière. À l’avant, le constructeur automobile a installé un large tableau de bord avec un groupe d’instruments plus haut étendu sur la grosse console centrale. Contrairement à d’autres constructeurs automobiles, qui devaient choisir entre les systèmes audio et les commandes de climatisation pour la position supérieure, Opel a installé les manettes et les boutons de l’unité AC à côté du lecteur de radio-cassette. Pour la version haut de gamme, le Senator a fourni un tableau de bord numérique avec des écrans LCD au lieu de cadrans analogiques.
Sous le capot, Opel a installé de série un choix de cinq moteurs couplés à une boîte manuelle à cinq vitesses. Une boîte automatique à quatre vitesses était proposée en option pour certains moteurs.