Peugeot avait beaucoup d’histoire de course et de nombreux titres sur son étagère lorsqu’il a décidé de construire l’une des dernières voitures à aspiration naturelle, à boîte de vitesses manuelle, légère et agile de sa gamme : la 206 RC.
La guerre des hot-hatch a été en partie déplacée du segment compact vers le super-mini. La Renault Clio Renault Sport lui a ouvert l’appétit et la suivante a suivi la Peugeot. À peu près à la même époque, la Honda Civic Type R a apporté la version EP3, avec son moteur hurlant de 8000 tr/min et 200 ch. Mais c’était trop cher, alors les Européens ont dû choisir entre les marques françaises pour les moteurs atmosphériques. Tous les autres étaient turbocompressés.
À l’extérieur, la petite 206 RC (ou GTI 180 comme elle a été nommée au Royaume-Uni) comportait un becquet de toit plus long que la GTI de 138 ch ordinaire. À l’avant, le tablier inférieur a été légèrement modifié pour paraître plus agressif. Un nouvel ensemble de jantes en alliage léger de 17 pouces complète l’ensemble sportif. Elle n’était disponible que sur la carrosserie 3 portes, comme sa célèbre ancêtre, la 205 GTI.
L’intérieur était plus inspiré de la course que les autres véhicules Peugeot. Les sièges baquets sport Recaro comportaient un appui-tête non réglable et un trou pour un harnais, même s’il n’y avait pas de harnais de course installé. Mais ça avait l’air bien. Les pédales et le pommeau du levier de vitesses en aluminium rehaussent l’allure « racée » du véhicule. Le constructeur automobile a installé un levier de vitesses court pour la 206 RC.
Le cœur de la voiture était un moteur atmosphérique de 2,0 litres avec calage variable des soupapes et collecteurs d’admission et d’échappement modifiés. Il était accouplé à une boîte de vitesses standard à 5 rapports. Les disques de frein aux quatre roues étaient montés de série.