La Carrera 4 de 1988 a pris sa forme de son prédécesseur, mais c’était l’une des rares choses qui ont pris.
La plupart de ses pièces étaient entièrement nouvelles ou améliorées. L’ajout d’un système de traction intégrale était un plus.
En 1988, Porsche était déjà connue comme une supercar de conduite quotidienne ou, du moins, une voiture de sport. Mais avec les hivers de l’époque, un véhicule à propulsion arrière était difficile à conduire dans des conditions hivernales. Le moteur arrière ajoutait du poids, de sorte que la voiture n’était pas si désireuse de glisser. Mais quand il l’a fait, il est allé jusqu’au bout et il était difficile de le contrôler sans l’aide d’un ESP ou d’un système antipatinage. C’est pourquoi Porsche a proposé la 911 à traction intégrale. Une vraie Carrera par tous les temps.
Sa forme incurvée, avec un couvercle de coffre plat et plus bas que les ailes, qui était à l’avant, et un dos incliné dans une serre en forme d’arche, étaient la définition de la forme de la 911. Les grands phares ronds et l’arrière balayé étaient spécifiques à la voiture de sport allemande.
A l’intérieur, les propriétaires de la génération précédente ont remarqué plus de similitudes avec l’ancienne génération. Les principales différences concernent les systèmes de sécurité. La 964 était équipée de série de deux airbags, pour le conducteur et le passager avant. À l’arrière, il y avait deux petits (très petits) sièges. Les cinq cadrans du groupe d’instruments comportaient un fond noir.
La magie de la Carrera 4 était dans son département technologique. Un nouveau moteur de 3,6 litres avec deux bougies d’allumage offrait 250 ch. Le système de traction intégrale avec différentiels autobloquants permettait à la voiture de mieux démarrer et d’obtenir 5,9 secondes de 0 à 100 km/h (0-62 mph). La nouvelle suspension à jambes de force au lieu de l’ancien système de barre de torsion a aidé la voiture à obtenir des vitesses de virage plus élevées.