Après plus d’un demi-siècle, Porsche dévoile enfin sa berline quatre portes.
C’était un rêve imaginé dans quelques concept-cars mais jamais réalisé jusqu’en 2009 lorsque la Panamera a été dévoilée.
Au Salon de l’auto de Shanghai 2009, le constructeur automobile allemand a présenté sa nouvelle gamme : la gamme Panamera. C’était la dernière pièce du puzzle. Après le modèle d’entrée de gamme Boxster, la célèbre 911 et le gros SUV Cayenne, Porsche était prêt à montrer son concurrent sur le marché des berlines sport. Au départ, il n’y avait que les versions S, 4S et Turbo. Les modèles de base Panamera et Panamera 4 ont été introduits en 2010.
Les phares de la Panamera ressemblaient à ceux installés sur le Cayenne. Le profil ressemblait à une 911 allongée ou au concept-car 989. Sur les ailes avant, deux évents ont été utilisés pour extraire l’air à l’intérieur du passage de roue et diminuer l’effet de portance avant. À l’arrière, les feux arrière ressemblaient à ceux du Cayman. À l’arrière, sur le couvercle du coffre, une aile rétractable a été installée. Il a été automatiquement étendu à des vitesses supérieures à 120 km/h (74,5 mph).
A l’intérieur, les designers de la Panamera se sont inspirés des téléphones portables de luxe Vertu. Une disposition à quatre places était la seule option, avec une grande console centrale qui séparait le conducteur des autres passagers. À l’arrière, il y avait une chambre décente pour les adultes et comme il s’agissait d’un hayon, il pouvait contenir une quantité impressionnante de bagages. Le tableau de bord était typique d’une Porsche, avec des cadrans ronds et un tachymètre central.
La Panamera d’entrée de gamme était équipée d’un moteur V6 de 3,6 litres repris d’Audi. Il était couplé de série à une boîte manuelle à 6 vitesses. Un PDK à 7 vitesses (double embrayage) figurait sur la liste des options.