Alors que la plupart des constructeurs ont abandonné les versions break pour leurs véhicules de petite taille, Renault comptait sur Clio Estate pour obtenir de bons chiffres de vente, et ils avaient raison.
Habituellement, dans le petit segment, la plupart des clients recherchent des véhicules économes en carburant, courts et faciles à garer. Ils ne se soucient pas vraiment de la taille du coffre ou des sièges rabattables. Mais le constructeur automobile français a identifié un groupe d’acheteurs parmi ses clients qui étaient encore en train de tailler pour un break basé sur un petit véhicule. Et il l’a construit.
Le nouveau modèle présentait un carénage avant similaire à celui de son grand frère, la Mégane, de l’extérieur. Ses phares incurvés en flèche suivaient la ligne inférieure de la calandre et la prolongeaient sur le capot. C’était un bel exercice fluide qui a rendu la voiture très attrayante pour des clients spécifiques. Sa ligne de toit allongée et ses trois vitres latérales pourraient dérouter certaines personnes s’il s’agissait d’un véhicule compact plus court ou d’un petit véhicule plus long. Le hayon incurvé était flanqué sur les côtés de feux arrière montés en coin, et le coupe-bas dans le pare-chocs permettait aux utilisateurs de charger et de décharger rapidement des objets.
À l’intérieur, l’équipe de conception a installé un tableau de bord incurvé recouvert de matériaux souples et de garnitures en plastique argenté. Le groupe d’instruments a été repris de la version à hayon et comportait un écran LCD entre le compteur de vitesse et le tachymètre. À l’arrière, le constructeur automobile a installé une banquette rabattable 60/40, ce qui a permis d’agrandir le coffre de 439 litres (15,5 pi3) à 1277 litres (45 pi3).
Sous le capot, Renault proposait un choix de quatre moteurs, à essence et turbo-diesel, avec jusqu’à huit puissances, selon le marché.