Après le licenciement de la deuxième génération de la berline Renault Mégane, la version tricorps de la berline compacte a été baptisée Fluence.
C’était une voiture construite principalement pour le marché de l’Europe de l’Est.
Sur certains marchés, les véhicules à trois caisses sont considérés comme plus attractifs que les berlines ou les breaks. Une berline de société était considérée comme un véhicule d’affaires, et pas seulement comme un autre véhicule de la gamme. Pour cette raison, Renault a connu un grand succès avec les deux premières générations de la Renault Mégane Sedan (tricorps). Pour la troisième génération, elle changea de stratégie et la berline fut baptisée Fluence mais partagea la plupart des pièces avec la Mégane.
Le look simple de la Fluence a été dessiné pour un coût minime à la production. Les parties avant étaient similaires à la Mégane. Un nouveau design des feux diurnes à LED a été adopté pour offrir une image plus exclusive et se conformer à la réglementation européenne.
À l’intérieur, il y avait une cabine à cinq places avec certaines pièces reprises des niveaux de finition de base de Megane III. Le rembourrage en tissu et les panneaux en plastique ont été estampés pour ressembler à des points de suture. Les sièges plats et la banquette n’offraient pas trop d’adhérence dans les virages et, contrairement au reste de la gamme Mégane, elle comportait une direction assistée hydraulique. Le niveau de finition supérieur comportait un système d’infodivertissement R-Link. La connectivité Bluetooth était proposée dès l’entrée de gamme.
Sous le capot, on avait le choix entre deux moteurs : 1,6 litre essence ou 1,6 litre turbodiesel. Les deux versions étaient accouplées de série à une boîte de vitesses manuelle à 5 ou 6 rapports respectivement. Une CVT ou une automatique figurait également sur la liste des options.