Renault a cherché à élargir sa gamme de véhicules et a développé le Scenic RX4 en tant que monospace AWD unique pour le marché européen, en collaboration avec une société spécialisée dans le tout-terrain.
Alors que le Scenic était un gagnant des ventes dans son segment des monospaces, le constructeur automobile français était un débutant dans le segment des tout-terrain ou des SUV. Hormis quelques véhicules à traction intégrale construits dans le passé et les camions militaires spéciaux, elle n’avait aucune expertise. Après avoir rejoint l’Alliance Renault-Nissan, le constructeur automobile français a retiré le RX4 de sa gamme, aidant Nissan à vendre plus de X-Trails.

C’était un véhicule unique sur le marché. Même si son aspect général ressemblait au lifting standard de Megane Scenic, ses pare-chocs et ses moulures latérales plus grands affichaient un caractère différent. A l’arrière, le constructeur a installé la roue de secours sur la face inférieure du hayon, qui s’ouvrait latéralement, tandis que la lunette arrière avait des charnières sur sa face supérieure. Contrairement aux autres fabricants de SUV de l’époque, il a installé un bouclier en duralumin sous le compartiment moteur, et non un faux en plastique.

A l’intérieur, à part le tableau de bord, tout a été changé. Il y avait de nombreux espaces de rangement à l’intérieur : sous les sièges, sous la banquette, sous le plancher, dans le tableau de bord et sur les panneaux de porte. En fait, il y avait plus de volume de rangement intérieur qu’un coffre Mini de 1959. Ses cinq sièges individuels permettaient une disposition des sièges impressionnante pour sa catégorie.

Sous la carrosserie, Renault a installé un choix de deux moteurs et un système AWD développé par Magna-Steyr avec un différentiel central à commande électronique et un différentiel avant à glissement limité.