Toyota a présenté la cinquième génération de la Starlet en 1996, mais la voiture n’a pas confirmé les mêmes chiffres de vente que ses prédécesseurs et, finalement, a été retirée du marché trois ans plus tard.
Le petit segment était très disputé sur le marché européen et les constructeurs locaux français ou italiens étaient de sérieux concurrents pour la marque japonaise. Pourtant, Toyota avait une solide réputation pour ses véhicules fiables, et cela devrait permettre au moteur de Starlet de fonctionner pendant de nombreuses années.
C’était peut-être le design qui ne correspondait pas au marché. Le constructeur automobile japonais a essayé une idée de design passionnante, avec une ceinture de caisse inclinée au-dessus des portes. Sa version à trois portes avait l’air un peu sportive, mais elle n’était pas à la hauteur des hot-hatchs européens de petite classe, et son prix était plus élevé. À l’avant, les phares simples et incurvés arboraient des clignotants montés dans les angles.
À l’intérieur, la conception simple avec du plastique dur sur le tableau de bord et les panneaux de porte. Sur la console centrale, le constructeur a installé l’unité de commande de ventilation et un lecteur de cassette stéréo. Ses sièges bas ont réduit l’espace pour les jambes des passagers arrière, mais un meilleur dégagement pour la tête des passagers avant. Selon les options, la Starlet à trois portes offrait des vitres électriques à l’avant.
Sous le capot, Toyota n’a installé qu’une seule option de groupe motopropulseur, un moteur de 1,3 litre couplé à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports.