La petite Polo GTI visait haut le leader du petit segment, la Renault Clio RS, avec un quatre cylindres turbocompressé et une boîte automatique DSG.
Lorsque les hot-hatch compacts sont devenus trop chers pour les jeunes, les constructeurs automobiles ont commencé à proposer des voitures de petit segment avec des moteurs plus puissants. La Volkswagen Polo GTI a dû faire face à une concurrence féroce face aux Clio RS, Peugeot 207 GTI, Ford Fiesta ST et Opel Corsa OPC. Mais l’inventeur de la catégorie hot-hatch n’a pas baissé les bras et a transformé la petite Polo en fusée de poche. Volkswagen l’a introduit en 2005 et n’a cessé d’évoluer depuis. En 2010, elle en était déjà à sa deuxième génération et le constructeur automobile savait ce que ses clients attendaient de la Polo GTI.
Sa carrosserie à trois portes s’accordait parfaitement avec les performances de la voiture. À l’avant, il comportait des phares à LED avec feux de jour. Le pare-chocs était large et arborait un grand barrage d’air, tandis que la calandre principale à deux lamelles ressemblait à une autre boîte sur roues. A l’arrière, Volkswagen a installé un aileron de toit en haut du hayon tandis qu’un double échappement a confirmé le statut de la voiture.
À l’intérieur, le constructeur automobile a installé une sellerie Tartan, qui ressemblait à la Golf GTI d’origine. Volkswagen a installé un écran d’infodivertissement à écran tactile standard sur la console centrale, nommé “Composition Touch”, avec connectivité Bluetooth et mise en miroir d’écran pour les téléphones mobiles. À l’arrière, c’était la même banquette rabattable divisée 60/40 qui augmentait la taille du coffre de 204 litres (7,2 pi3) à 992 litres (31,1 pi3).
Sous le capot, Volkswagen a installé un moteur Scirocco amélioré de 1,8 litre. Ses 192 ch suffisent à faire chuter le 0 à 100 km/h en 6,9 secondes. La boîte de vitesses standard était une manuelle à six rapports, tandis que le constructeur proposait une boîte automatique à sept rapports (double embrayage) en option.