Volvo a signé un accord avec Mitsubishi pour produire des voitures ensemble à l’usine NEDCAR aux Pays-Bas, et le résultat a été la gamme S40/V40.
L’engagement de Volvo à passer à un système de traction avant s’est poursuivi avec la première génération de la S40/V40. Mais son expérience dans ce domaine était limitée, il a donc demandé l’aide d’autres constructeurs automobiles. Ainsi, le constructeur suédois introduit une nouvelle gamme dans son écurie en 1996, utilisant la lettre S pour les berlines et V pour les breaks.
Avec la gamme S40/V40, Volvo a clos le chapitre de la conception en coin. La nouvelle voiture offrait des lignes douces et des panneaux de carrosserie légèrement incurvés. A l’avant, le pare-chocs comportait un tablier inférieur où le constructeur intégrait les antibrouillards. Ses phares horizontaux présentent des coins lissés sur la face supérieure, flanquant la calandre chromée à lamelles verticales. Sur ses flancs, la voiture dévoile sa silhouette familiale, avec un toit allongé derrière les portes arrière. La face arrière offrait plus un style à hayon qu’un type de break Volvo, avec un hayon incliné vers l’avant.
À l’intérieur, le constructeur a installé un tableau de bord aux lignes douces et une console centrale qui accueillait les commandes HVAC sur le côté supérieur et le lecteur de radio-cassette en bas. Volvo a utilisé un éclairage vert dans le groupe d’instruments, montrant le compteur de vitesse au milieu et le tachymètre à gauche. Sa cabine à cinq places offrait un bon espace pour les passagers avant et suffisant pour les passagers arrière. Le coffre offrait 471 litres (16,6 pieds cubes) d’espace avec les sièges arrière relevés et jusqu’à 1421 litres (50,2 pieds cubes) avec eux repliés.
Sous le capot, le constructeur automobile suédois a installé un large choix de moteurs construits par Volvo ou Mitsubishi (le 1,8 litre à injection directe d’essence) ou Renault (le 1,9 litre turbo-diesel).