Chevrolet ne s’est pas précipité sur la création de nouveaux véhicules électriques, même s’il a été précurseur dans ce domaine avec l’EV1 en 1996.
Mais cette fois, il n’a pas fonctionné et a développé une toute nouvelle plate-forme nommée Ultium.
General Motors aime prendre les choses lentement et développer ses produits avec patience. L’EV-1 n’était pas son seul essai dans le segment des voitures électriques. Sa Volt électrifiée (Opel/Vauxhall Ampera en Europe) et la Bolt tout électrique n’étaient qu’une partie de son développement vers la transformation électrique totale.
Début 2022, la marque au nœud papillon a dévoilé l’Equinox EV basé sur la même plateforme Ultium utilisée par le pick-up Silverado EV. Comme son frère, il a été annoncé avec un système de traction e-4WD, avec une configuration à deux moteurs, un pour chaque essieu.
Le design extérieur général était toujours lié à l’aspect traditionnel d’un SUV, avec une zone avant qui rappelait le compartiment moteur. Cette fois, cependant, son carénage avant n’était pas dominé par une calandre massive avec des découpes spécifiques pour le système de refroidissement. Comme il s’agissait d’un véhicule tout électrique, il n’en avait pas besoin de beaucoup. Au lieu de cela, seule une partie mineure servait à cet effet sur la partie inférieure du pare-chocs, tandis qu’une paire de prises d’air canalisait l’air vers les côtés de la voiture pour réduire la résistance à la traînée.
Grâce à ses porte-à-faux courts et à son empattement long, l’Equinox offrait un intérieur spacieux. La cabine présentait la même disposition à cinq places que d’habitude dans un tel multisegment, avec une console centrale haute, qui servait d’espace de rangement et d’accoudoir pour les occupants avant. À l’arrière, la banquette rabattable en deux parties offrait suffisamment de place pour trois passagers. Comme il n’y avait pas de tunnel de transmission, le sol était complètement plat.