C’était la deuxième tentative faite par Land Rover pour construire un SUV, et le résultat était un véhicule tout-terrain capable qui pourrait faire honte aux autres véhicules 4x4.
Le Land Rover Freelander a été le dernier véhicule développé avec Ford avant que le constructeur automobile aux ovales bleus ne vende ses parts à la société indienne Tata.
La plate-forme a également été utilisée pour la Ford Mondeo et la Volvo XC60, mais le résultat était meilleur pour la marque britannique. Alors que son prédécesseur a été construit avec BMW, la deuxième génération du Freelander était complètement différente, de la pointe aux pieds. Il a conservé l’aspect général d’un Land Rover, avec une subtile bosse sur la face arrière du toit. Ses grands phares rectangulaires et sa calandre de forme similaire donnaient à la voiture un aspect plus robuste. Le reste du véhicule présentait des bords arrondis et des panneaux de porte plats, plus étroits que la voie extérieure. Un ensemble de moulures en plastique protégeait la face inférieure du SUV.
À l’intérieur, le Freelander 2 offrait suffisamment de place pour jusqu’à cinq adultes grâce à sa plate-forme intelligente. Les concepteurs ont installé un tableau de bord incurvé avec une console centrale haute. Ils ont mis trois grands cadrans sur le groupe d’instruments avec quatre jauges et un écran LCD en bas. La banquette arrière comportait un dossier de siège rabattable pour agrandir le coffre déjà grand.
Land Rover n’a opté que pour deux versions de moteur pour la transmission : un V6 de 3,2 litres et un turbodiesel de 2,2 litres développés en collaboration avec Peugeot-Citroën. Il était couplé en standard à une boîte manuelle à 6 vitesses, et il y avait une option pour une automatique à 6 vitesses. Le système le plus important du véhicule était le “Terrain Response”, qui pouvait régler la répartition du couple entre les roues pour offrir la meilleure traction possible, en fonction de la surface.