La dernière berline compacte d’Alfa Romeo qui avait un numéro au lieu d’un nom a été lancée en 2000 au Salon de l’automobile de Turin.
C’est un véritable retour sur le segment des compactes en remplacement de la 146.
Alors que son prédécesseur n’a été construit que pendant cinq ans mais avait des numéros différents pour la version à trois ou cinq portes, 145 et 146, respectivement, le 147 portait le même nom pour ses deux versions. Mais, comme son frère plus grand et plus âgé, le 156, il comportait une poignée de porte cachée masquée dans le montant C pour les portes arrière.
Le style était l’un des meilleurs atouts de la 147. Son design, signé Walter de Silva, offrait une nouvelle approche de la classe compacte du constructeur italien. Ses surfaces courbes et son toit arqué faisaient partie d’un design attrayant qui a attiré plus de clients pour la voiture.
A l’intérieur, les sièges baquets étaient obligatoires pour une marque sportive comme Alfa Romeo. Le groupe d’instruments avait une inspiration de course, avec trois groupes ronds pour l’indicateur de vitesse, le système d’information et le tachymètre. Il n’y avait pas trop de place à l’arrière, en raison des sièges avant très épais et de l’empattement court.
Côté moteur, l’Alfa Romeo 147 proposait un choix de moteurs à essence et turbo-diesel d’une puissance allant de 105 ch à 170 ch. Il y avait un V6 de 3,2 litres pour la version GTA qui offrait 250 ch, mais qui n’était disponible que pour la version 3 portes. La transmission standard proposée était avec une boîte manuelle à 5 ou 6 vitesses, selon le moteur. Une boîte de vitesses automatisée à 5 ou 6 rapports, nommée Selespeed, était proposée pour des modèles spécifiques.