Après le succès enregistré par Opel avec la Kadett Cabriolet, le constructeur allemand a tenté de lui donner une suite sous la forme de l’Astra Cabriolet de 1993.
Opel était satisfait de la nouvelle Astra lorsqu’elle l’a présentée en 1991, mais en dehors des versions à cabine fermée, il lui fallait une décapotable pour accroître son image sur le marché. Même si le marché des cabriolets n’était pas très important, il avait ses clients et la bataille entre la Golf et l’Astra s’est déroulée sur tous les terrains, même avec le toit baissé.

Le constructeur automobile allemand a décidé qu’il n’avait pas besoin d’avoir une chaîne de montage dédiée pour l’Astra Cabriolet, il a donc engagé Bertone en Italie pour les produire. Après tout, ils entretenaient une longue relation et le petit fabricant était heureux de voir ses lignes de production remplies d’une marque prestigieuse. L’Astra Cabriolet présentait le même carénage avant que le reste de la famille, mais il était principalement basé sur la plate-forme de la berline, équipée de la moitié inférieure de la version 3 portes. Contrairement à la Kadett, elle ne nécessitait pas d’arceau de sécurité au-dessus des montants C.

Bertone a conçu la voiture avec l’idée de cacher complètement le toit en toile derrière les sièges arrière. Pour ce faire, il fallait pousser les sièges arrière vers l’avant, et les passagers arrière n’avaient donc pas le même espace pour les jambes que dans les autres versions de l’Astra.

Sous le capot, Opel a installé un choix de trois moteurs à essence. Une version diesel était hors de question car elle était considérée comme trop bruyante et trop malodorante pour un véhicule de loisirs à toit ouvert.